Fonctionnement et simulation du ptz
L’investissement immobilier pour une résidence principale nécessite le plus souvent la combinaison de plusieurs emprunts intégrant, sous certaines conditions, un Prêt à Taux Zéro ou PTZ pouvant aller jusqu’à 40 % du coût total de l’opération, sans intérêts ni frais de dossier. Logement neuf ou réhabilitation, l’éligibilité au PTZ dépend de nombreux critères, comme la zone géographique ou le niveau de revenus, facilement vérifiables sur une simulation Prêt à Taux Zéro (PTZ) sur Internet.
Conditions liées à l’emprunteur occupant
L’emprunteur ne doit pas, en premier lieu, avoir été propriétaire de sa résidence principale les deux années précédant sa demande, sauf en cas de situations d’invalidité 2e o u 3e catégorie, d’allocations AAH et AEEH ou de logement insalubre suite à un sinistre lié à une catastrophe naturelle ou technologique. Il doit également, avec attestation jointe, ne pas avoir eu en année N-2, des revenus supérieurs aux plafonds fixes. Légalement, ces montants intègrent les revenus des futurs occupants non rattachés au foyer fiscal. Depuis 2016, le PTZ fonctionne par zonage territorial, les zones A et B1 considérées comme tendues, les zones B2 et C représentant les villes moyennes et les territoires ruraux. Ces critères sont accessibles sur Internet, donnant par exemple pour un foyer de 2 personnes en zone A, un plafond de revenus de 51 800 € et en zone C de 33 600 €.
Conditions liées au logement
Le logement bénéficiaire du PTZ ne doit jamais avoir été habité et concerne donc la construction ou l’acquisition d’un logement neuf mais aussi la réhabilitation d’un local commercial. Les demandes de PTZ dans l’ancien, habit é s préalablement seront acceptées sous réserve que les travaux envisagés améliorent et agrandissent réellement l’habitation existante. Les montants du PTZ dépendent alors des coûts envisagés qui ne doivent pas dépasser les limites fixées à vérifier sur les simulateurs. Soit par exemple pour un foyer de 2 personnes en zone A à 210 000 euros, en zone C à 140 000 euros. En règle générale, les montants versés atteignent, si les critères sont respectés, jusqu’à 40 % du cout global de l’opération en zone A et 20 % maximum en zone B2 et C.